Dream dream

dream, dream, tout commence par un rêve, oser rêver, je suis ici, ce n'est plus un rêve, l'aventure népalaise commence pour l'instant seulement avec des photos.

jeudi 19 janvier 2012

du nouveau en Janvier

Enfin les vacances scolaires en janvier, au refuge, cela se traduit par une série d'activités au programme une projection  de Kooza du cirque du soleil, un spectacle de magie et de jonglerie Smile Project un groupe de trois irlandais dont l'objectif est de dérider les enfants défavorisés et enfin des ateliers de cirque dirigés par les éléves de Sapana eux-même, afin d'apprendre les rudiments de l'enseignement et de créer une relêve.

Pour la projection de Kooza , on s'installe dans une petite qui au préalable a été époussetée par ce qui sert d'office de balai, des brins d'herbe liés entre eux. Les enfants improvisent uns salle de cinéma en tirant des bancs, en disposant des pans de moquette déchirées, pour se dispenser du froid. Patience et encore patience, lorsque tout paraît caduque et désuet pour installer la télé et le DVD. Les enfants s'en accomodent en riant en prenant des pauses devant la caméra
Et puis le place au spectacle
 Les enfants sont pris d'attention, comme tous les enfants du monde entier



mardi 17 janvier 2012

premiers jours d'entrainement

Enfin, les premiers jours d'entraînement, avec Sapana, cette école de cirque formés par des jeunes qui ont été libérés de cirque ou ils avaient été exploités en Inde. Sapana signifie rêve en Népali, le rêve de la liberté de l'accomplissement aprés le cauchemar des mauvais traitements. Cette volonté de s'entraîner est née du désir d'une des jeunes filles de faire du cirque  et a mené la création de Sapana, une école de cirque professionnelle  , une première au Népal !. Les entraînements ont lieu trois fois par semaine, le lundi, le mercredi de 5à7h et le vendredi de 4 à 7h.En effet ils sont à l'école le reste du temps et se consacrent à étudier pour passer leur examen de fin de secondaire. Les jeunes de Sapana sont de jeunes adultes, entre 18 et 22 ans, la pluspart ne savent pas leur date de naissance, ils doivent rattrapper leur scolarité, en raison de leur temps exploité dans les cirques en inde pendant leur enfance. L'association Esther Benjamin Trust  assure leur formation scolaire et veille à leurs besoins ainsi qu'à ceux d'autres enfants rescapés de trafic d'enfants. Ils partagent ainsi un refuge avec 144 enfants à Godavari, situé à quelques kilométres de Katmandu.


Le lieu d'entraînement a lieu à Naku, c'est un gymnase, le Bull club situé à Patan. Pour y aller on s'entasse dans un micro bus, les jeunes viennent par un autre bus. On tire des matelas pesants, dans un coin, deux tissus, un trapèze, un cerceau et quelques échasses. L'entraînement commence par des jeux, j'apprends de nouveaux noms, Sharmilla , Saraswati, Sheetal,Pramilha,Jarmuna, Bijay, Rajun, ils sont en tout 14. Échauffement , conditionnement, l'entraînement est bien structuré, il fait l'objet de fiches détaillées à remplir, ciblant les buts et les objectifs des exercices seuls les impondérables, absences ou coupures d'électricité sont des accros dans ce programme impeccable , viennent ensuite les spécifités, acro , tumbling, aérien.
Des bénévoles intéressés par le cirque et le projet Sapana conduisent les ateliers, ils restent cinq, trois, un mois suivant leurs disponibilités. les jeunes, vétus et emmitouflés dans de larges jogging, dévoilant peu leur corps en raison du froid, mais aussi de la pudeur prèvalente au Népal, pudeur que l'on nous a demandé de respecter dans notre habillement.
Les jeunes sont d'un abord facile, ouverts aux exercices proposés, quelques minutes seulement d'explications pour bien comprendre et saisir les propositions. Quelques fois des rires génés résonnent, compréhensibles, être confronté à de nouvelles situations, prendre sa place en présence d'étrangers.

Sept heures d'entraînement, ne représente pas un grande quantité d'heures pour une école professionnelle, Les enjeux de Sapana sont révisés à la suite de l'échec de la production d'un  spectacle à Dubai, Ces objectifs aujoud'hui   produire des artistes qui pourraient rejoindre des cirques en Inde, créer une nouvelle demande pour le cirque au Népal, mais aussi  se concentrer sur le cirque social, en enseignant aux enfants du refuge, mais aussi aux enfants de la rue par le biais de ces élèves aujourd'hui.